Fantasia

Publié le par Mouton Fou Le Grand



Dates de sorties
: le 13 novembre 1940 aux Etats-Unis et le 1er novembre 1946 en France

Dirigé par : James Algar, Samuel Armstrong, Ford Beebe, Norman Ferguson, Jim Handley, T. Hee, Wilfried Jackson, Hamilton Luske, Bill Roberts, Paul Satterfield et Ben Sharpsteen

Musique : Johann Sebastian Bach, Paul Dukas, Modeste Moussorgski, Almicare Ponchielli, Franz Schubert, Leopold Stokowski, Igor Stravinsky, Piotr Ilyich Tchaïkovsky, Ludwig Van Beethoven

Coût du film : 2 280 000 dollars

Recettes du film : 41 660 000 dollars aux Etats-Unis mais uniquement après 8 ré-exploitations en salles !

Durée : 2 heures et 4 minutes




Résumé :


Au lieu d'adapter la bande-son à l'image, Walt Disney eût l'idée d'adapter l'image au son. Ainsi est né Fantasia, long-métrage constitué d'images abstraites et de 2 heures de musique classique ! Au menu :

Toccate et fugue en ré mineur (Johann Sebastian Bach) :
La musique y est décrite de façon abstraite et, sur l'écran, ambiances colorées et formes en mouvement suivent les tonalités et rythmes du morceau.

Le ballet de Casse-noisettes (Piotr Ilyich Tchaïkovski) :
Le ballet est divisé en six tableaux, où, du printemps à l'automne, apparaissent des fées, des champignons, des plantes, des poissons sur des mouvements de danses chinoise, arabe et russe, pour se terminer par la valse des fleurs.

L'apprenti sorcier (Paul Dukas) :
Mickey, en l'absence de son maître le Magicien, enfile sa défroque et ordonne à son balai de quérir, à sa place, de l'eau à la fontaine. Quand l'inondation menace, ne pouvant plus maîtriser son balai, il le brise pour l'arrêter. Mais ses morceaux, se reconstituant en d'autant de balais, vont à leur tour remplir puis vider des seaux sur le crescendo de la musique. Ce cauchemar est interrompu par le retour du Magicien qui remet tout en ordre et rend Mickey à sa destinée de porteur d'eau.

Le sacre du printemps (Igor Stravinsky) :
Une explosion solaire fait bondir un morceau de matière qui se solidifie en un globe de feu où éclatent des volcans bouillonnant de laves : la Terre apparaît. La vie naît dans l'océan, des animaux se mettent en mouvement, les monstres préhistoriques naissent puis disparaissent brutalement. Une terrible sécheresse, une immense convulsion, des montagnes surgissent, des mers se creusent. C'est le printemps de la terre.

La symphonie pastorale (6ème Symphonie de Ludwig Van Beethoven) :
La symphonie est illustrée par des scènes mythologiques : la fête de l'Olympe, ses faunes, les Amours, le char d'Apollon et la ire de Jupiter.

Danse des heures (Amilcare Ponchielli) :
Cette musique très connue sert une parodie de danse classique animée par des autruches, des hippopotames, des éléphants et autres crocodiles : tout ce joli monde reprend de façon caricaturale les mouvements traditionnels du ballet.

Une nuit sur le mont chauve (Modeste Moussorgski ) et Ave maria (Franz Schubert) :
Passant de la nuit au jour, du criard au pastel, cette séquence finale présente une fête diabolique qui s'enchaîne sur un chant de ferveur et d'espoir.


Ce film est très riche en symbole. On peut remarquer que Disney a un goût très prononcé pour la culture européenne.

Publié dans Cinéma

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L
ces musiques sont très belles!!!
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L
C'est ce que je voulais regarder ce week end!ma biquette biquette!travaille bien!
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M
c beau ce film , on a bien fait de le revoir!!!!!